Communiqués SNUDIFO77

Soutien aux collègues de l'école Paul Emile Victor à Cesson, En grève pour le maintien de la 11 ème classe

Respect de la parole donnée par l’inspection académique



Nos collègues de Cesson avaient annoncé leur intention d’être en grève le jour de la rentrée pour le maintien d’une classe et par conséquent, la préservation des conditions de travail et d’apprentissage. Suite à la rencontre avec l’A-DASEN de Seine-et-Marne lors de la pré-rentrée, il est ressorti que 22 élèves supplémentaires seraient pris en compte. Cette prise en compte portait la moyenne d'enfants par classe à 27,8 (hors GS-CP-Ce1), bien au-dessus du seuil de 27 annoncé par l'Inspectrice d'Académie pour permettre une ouverture. Or, en dépit de la parole donnée par le représentant de l’administration, cette annonce, renouvelée devant le représentant du SNUDI-FO 77, le maire de la commune et les représentants de parents d'élèves, n’a pas été suivie d’effet. Ainsi, lors du CSA carte scolaire, l’inspectrice d’académie a refusé l’ouverture demandée par les enseignants et les parents d’élèves. Ces annonces rassurantes n’avaient-elles pas pour seul objectif de déminer la situation pour éviter à tout prix la grève un jour de rentrée, et finalement entériner une fermeture ? Le procédé est inacceptable, la parole donnée doit être respectée ! La colère est grande, chez les enseignants, non seulement car ils se sentent empêchés d'exercer leur métier dans de bonnes conditions, mais également parce qu'ils ont été dupés par leur hiérarchie. Le Snudi FO77 apporte donc son total soutien aux enseignants de l'école Paul Emile Victor, en grève depuis le vendredi 6 septembre, et ce jusqu'à l'ouverture de la classe demandée. Le Snudi FO77 accompagnera les collègues qui ont fait une demande d'audience, avec les représentants de parents, le maire de la commune et le député de la 11ème circonscription, auprès de l'Inspectrice d'Académie, en vue de la faire revenir sur sa décision. 

Melun, le 06/09/2024

Suite de la lutte sur notre page  Facebook snudifosoixantedixsept

Compte-rendu d'audience auprès de l'IEN de Montereau

Conformément au mandat donné par 31 collègues signataires d’une prise de position relative à des problèmes rencontrés sur la circonscription de Montereau, le SNUDI-FO 77 a obtenu une audience avec l’IEN le 12 Mars avec Madame Mougahmir IEN et M Sébastien Ducquorroy CPC.

Evaluations d’écoles - le SNUDI-FO s’adresse aux autres syndicats de l’enseignement

Publié; le 10 novembre 2023

Lettre du 7 novembre à l’attention des camarades de la FSU-SNUipp, de la CGT Educ’action, de SUD Education et du SNALC à propos des évaluations d’école.

Abandon d’évaluations d’écoles - Motion intersyndicale

Publié; le 20 octobre 2023

Chers collègues,

Nous vous invitons à prendre connaissance, signer et faire circuler la motion intersyndicale exigeant l’abandon des évaluations d’écoles que vous trouverez en pièce jointe.

Cette motion s’appuie sur l’avis adopté par 90 % des organisations syndicales au niveau académique contre les évaluations d’écoles !

Cliquez pour la pièce jointe

Le bureau départemental du SNUDI-FO 77. Motion intersyndicale pour l’abandon des évaluations d’écoles !

Lors du CSA académique du 12 octobre, 90% des organisations syndicales représentatives sur l’académie de Créteil, ont voté l’avis suivant :

« Avec les 580 professeurs des écoles qui ont participé à la RIS
intersyndicale du 11 octobre 2023, organisée par le SNUDI-FO 94, le SNUipp-FSU 94, la CGT Éduc’action 94 et SUD éducation 94, le CSA rappelle que "la participation à une évaluation d’école ne figure pas dans les Obligations de Service Réglementaires des enseignant·es du 1er degré : rien dans les ORS ne peut leur imposer de mettre en œuvre une « auto évaluation », qui plus est avec les parents, les élèves, les personnels municipaux, les « partenaires » ou les élu es locaux·ales, ni de supporter une « évaluation externe » !"

Avec les 580 professeurs des écoles qui ont participé à la RIS intersyndicale du 11 octobre 2023, organisée par le SNUDI-FO 94, le SNUipp-FSU 94, la CGT Éduc’action 94 et SUD éducation 94, le CSA demande "l’abandon des évaluations d’écoles" qui "pourraient remettre en cause le cadre national de l’école publique et notre statut avec la multiplication de projets territoriaux imposés à chaque école dans la droite ligne de l’expérimentation marseillaise. Ces évaluations pourraient constituer le socle de la mise en place des écoles primaires autonomes sous la tutelle de la Région comme le demande le Conseil Régional à travers la saisine au gouvernement le 20 septembre 2023".

Avec les 580 professeurs des écoles qui ont participé à la RIS intersyndicale du 11 octobre 2023, organisée par le SNUDI-FO 94, le SNUipp-FSU 94, la CGT Éduc’action 94 et SUD éducation 94, le CSA refuse « la transformation de l’École publique en établissements autonomes dont les personnels seront évalués par les élèves, les parents d’élèves et les collectivités territoriales et défendra pied à pied le statut national des personnels."


Les organisations syndicales de Seine et Marne signataires reprennent cet avis à leur compte et y souscrivent pleinement ! Ni réglementaires ! Ni statutaires ! Non à la territorialisation de l’école ! Pour la défense des statuts !

Le SNUDI FO 77,la FSU-SNUipp 77, le SNALC 77, l’Unsa éducation 77, la CGT Educ’Action 77 et Sud Education 77 exigent l’abandon des évaluations d’écoles !

Motion de l’AG 2023

Publié, le 5 juin 2023, mis à jour le 13 juin 2023

Nous vous invitons à prendre connaissance de la motion adoptée à l’unanimité lors de l’Assemblée Générale du SNUDI-FO 77.

Retrait du pacte enseignant
A l’heure où dans toutes les circonscriptions une pression est exercée pour mettre en place le pacte enseignant de toute urgence alors qu’il est rejeté par l’ensemble des organisations syndicales qui ont quitté le CSA ministériel, le SNUDI-FO 77 réaffirme qu’il faut retirer le pacte Macron/N’Diaye et augmenter d’urgence le salaire des enseignants et de tous les personnels sans contrepartie.

Nous vous invitons à faire circuler cette motion et à nous faire remonter toute prise de position sur cette question.
Réuni en congrès départemental, le SNUDI-FO 77 revendique le retrait du « PACTE » Ndiaye et réaffirme la nécessité d’une augmentation générale des salaires sans contrepartie par l’augmentation de 25% de la valeur du point d’indice (qui « coûterait » moins du 1/8ème du montant de la loi de programmation militaire soumise au vote du parlement la semaine prochaine) !
Le « PACTE » utilise cyniquement l’étranglement financier des collègues sous-payés, pour introduire l’individualisation et la division dans les écoles dans le but de liquider à terme le statut et les obligations réglementaires de service. Il repose en outre sur l’arbitraire et réintroduit le travail payé à la tâche. Cette rémunération supplémentaire se fera sous forme de primes qui ne seront pas versées en cas d’arrêt maladie. A l’heure où le gouvernement tente de nous imposer sa contre-réforme des retraites, ces primes ne compteront pas dans le calcul de nos pensions.

C’est le ministre qui porte la responsabilité de toutes les tensions qui naîtront forcément d’un dispositif aussi arbitraire et déréglementé, et certainement pas les collègues divisés entre ceux qui seraient amenés, par leurs salaires trop bas, à se porter volontaires et les autres.
Le SNUDI-FO 77 se félicite que la totalité des syndicats de l’Éducation nationale ait décidé de quitter les concertations sur le « Pacte » et ait quitté le CSA du 31 mai.
De la loi Rilhac au « PACTE » Macron-Ndiaye, en passant par les évaluations d’écoles ou l’expérimentation marseillaise, le président et son ministre poursuivent bien un seul et même objectif : remettre en cause méthodiquement l’Ecole publique et nos statuts en calquant le fonctionnement des écoles sur celui des entreprises privées, en instaurant la concurrence entre écoles, entre collègues, sous l’égide de directeurs que le ministre voudrait transformer en contremaîtres chargés d’appliquer ses contre-réformes.

Le congrès du SNUDI-FO 77 invite les collègues à prendre position contre cette manœuvre de division des collègues entre eux, entre « signataires » et « non signataires » en s’unissant pour exiger ensemble dans des motions, prises de position d’écoles le retrait du PACTE et l’augmentation générale des salaires.
Il propose à toutes celles et tous ceux qui partagent cette position, qui refusent la division orchestrée par le Ministre et le gouvernement, de se syndiquer au SNUDI-FO : c’est en agissant ensemble que nous parviendrons à rejeter cette déréglementation.


Melun, le 02/06/2023

Un courrier à la DASEN sur les autorisations d’absence sans traitement.

Publié; le 6 décembre 2022

Le 30 novembre 2022Madame l’inspectrice d’académie,
Je souhaite attirer votre attention sur la question des autorisations d’absences délivrées sans traitement à l’occasion de consultations médicales dans le secteur libéral ou hospitalier.
Madame l’inspectrice vous n’ignorez rien de la situation médicale du département, celle-ci rend extrêmement complexe la possibilité d’obtenir un rendez-vous hors des temps de service des enseignants. Dans ces conditions, consulter un médecin sur un temps de classe ne procède pas d’un choix de confort mais d’une nécessité qui s’impose à toute personne dont la situation médicale nécessite un avis ou un suivi régulier.
Nous constatons pourtant qu’en dépit de cette situation dramatique connue de tous, les enseignants qui ont à consulter un médecin se trouvent pénalisés par un retrait de salaire et d’AGS.
Que certaines circonscriptions aient une approche qui différencie la visite dans le secteur hospitalier de la visite dans le secteur libéral n’y change rien, cela tend finalement à ajouter de l’arbitraire dans le traitement d’absences qui ont le même objet.
Madame l’inspectrice, quel sens donner à la décision d’un supérieur qui sanctionne financièrement la maladie parce qu’il n’est pas possible d’obtenir un rendez-vous en dehors du temps de classe ? Devrait-on renoncer à être soigné quand les médecins ne peuvent programmer de rendez-vous les mercredis ou sur des vacances scolaires ? Les mesures d’autorisations d’absence sans traitement sont injustes, et vexatoires lorsque de surcroit nos collègues ne s’absentent qu’une partie de la journée.
Madame l’inspectrice, que l’absence pour motif médical ne soit pas de droit n’interdit en rien que les circonscriptions les délivrent avec traitement, eu égard à la situation que je viens d’évoquer et compte tenu de l’appauvrissement de la profession que personne ne peut nier. Ne pas tenir compte de ces éléments manifesterait
un mépris institutionnelle que les enseignants ne peuvent accepter.
C’est pourquoi nous vous demandons d’intervenir sur l’ensemble des circonscriptions afin que les demandes d’autorisations d’absences, au titre d’une consultation médicale en secteur hospitalier et/ou libéral, soient accordées avec traitement. Nous demandons également que le traitement des enseignants qui n’aurait pas
été versé, au titre de ces absences, soit rétabli et qu’aucun jour d’AGS ne soit retiré.
Restant à votre disposition pour échanger sur cette question, je vous prie, Madame l’inspectrice, de recevoir l’assurance de ma considération.
Karim Benatti

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