Communiqués FNEC FP FO


Protection des personnes dans les écoles
en période de canicule :
La FNEC-FP Créteil et le SnudiFO77 interpellent la DSDEN et la Préfecture !

Les prévisions météorologiques pour les jours à venir annoncent des températures qui excéderont les seuils critiques définis par l’INRS et le ministère du Travail, à savoir 30°C pour un travail sédentaire en intérieur, et 28°C pour une activité physique modérée. Les établissements scolaires, en particulier les écoles primaires, ne disposent pas des moyens structurels permettant d’assurer des conditions de travail décentes dans un tel contexte.

Nouvelle PSC - Le dossier de la FNEC FP FO !
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Après avoir mis en place le SNU pour militariser les élèves,
le gouvernement et les rectorats décideraient-ils de militariser les personnels ?
Retrait de la loi immigration !
Publié, le 22 décembre 2023
contraire aux principes fondamentaux de la République, contraire aux principes fondamentaux de l’Université
RETRAIT ! Elle ne doit pas être promulguée !
Après la motion de rejet contre le projet initial, véritable camouflet pour le Président Macron, celui-ci a décidé de maintenir le projet de loi sur l’immigration, qui a été finalement adopté grâce aux voix du RN mardi soir à l’assemblée.
Communiqué de la fédération FO de l’enseignement.
ACTIONS : Communiqué interfédéral - grève et manifestations le 1er février
Publié, le 22 décembre 2023
Salaires, postes, conditions de travail, réformes : éducation en danger
Grève unitaire le 1er février
Pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée,
nos organisations syndicales FSU, FNEC FP - FO, CGT Educ’Action, SUD éducation appellent à une action de grèves et des manifestations le 1er février 2024.
Grève unitaire le 1er février
Pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée,
nos organisations syndicales FSU, FNEC FP - FO, CGT Educ’Action, SUD éducation appellent à une action de grèves et des manifestations le 1er février 2024.
Harcèlement : la FNEC FP-FO refuse les consignes du ministre
Publié, le 5 novembre 2023
La FNEC FP-FO refuse les consignes du ministre sur le harcèlement
Arrêt des suppressions de postes ! Création des postes nécessaires !
Le ministère a envoyé dans toutes les écoles et établissements, en plein congés scolaires, ses consignes concernant la « lutte contre le harcèlement : programme Phare et passation des questionnaires élèves ».
Cela fait suite à des groupes de travail organisés par le ministère, que la FNEC FP-FO a quittés, et à un Conseil Supérieur de l’Education organisé en urgence le 19 octobre pour étudier un Projet de décret relatif à la mise en œuvre d’un traitement de données à caractère personnel dénommé « Enquête harcèlement », texte contre lequel FO a voté.
Ces consignes diffèrent légèrement de ce qui avait été initialement proposé, notamment suite aux interventions de FO, mais l’essentiel du problème demeure.
Ce qui a été abandonné :
- il n’est plus question d’un questionnaire nominatif à utiliser en cas de suspicion de harcèlement.
- L’obligation d’organiser à l’issue de la journée de sensibilisation au harcèlement une restitution aux parents, sur la base des renseignements récoltés dans les questionnaires, a été abandonnée.
La FNEC FP-FO refuse les consignes du ministre sur le harcèlement
Arrêt des suppressions de postes ! Création des postes nécessaires !
Le ministère a envoyé dans toutes les écoles et établissements, en plein congés scolaires, ses consignes concernant la « lutte contre le harcèlement : programme Phare et passation des questionnaires élèves ».
Cela fait suite à des groupes de travail organisés par le ministère, que la FNEC FP-FO a quittés, et à un Conseil Supérieur de l’Education organisé en urgence le 19 octobre pour étudier un Projet de décret relatif à la mise en œuvre d’un traitement de données à caractère personnel dénommé « Enquête harcèlement », texte contre lequel FO a voté.
Ces consignes diffèrent légèrement de ce qui avait été initialement proposé, notamment suite aux interventions de FO, mais l’essentiel du problème demeure.
Ce qui a été abandonné :
- il n’est plus question d’un questionnaire nominatif à utiliser en cas de suspicion de harcèlement.
- L’obligation d’organiser à l’issue de la journée de sensibilisation au harcèlement une restitution aux parents, sur la base des renseignements récoltés dans les questionnaires, a été abandonnée.
Ce qui demeure :
- Une grande journée de sensibilisation au harcèlement devra être organisée entre le 9 novembre et le 15 novembre dans toutes les classes (lycées, collèges et écoles à partir du CE2). Deux heures doivent y être consacrées (par l’enseignant à l’école, dans le cadre d’une journée banalisée au collège et lycée en mobilisant les professeurs principaux). Des « kits pédagogiques » sont proposés sur Eduscol pour organiser ces séances.
- Pendant ces deux heures, une grille d’auto-évaluation anonymisée doit être distribuée et remplie par les élèves...
- Ces grilles sont examinées par un professeur, sous la responsabilité du directeur ou du chef d’établissement et en lien avec les inspecteurs et les « équipes ressources harcèlement » en vue de l’adoption des « mesures appropriés visant à lutter contre le harcèlement »...
- Les réponses aux grilles d’auto-évaluation doivent être communiquées aux inspecteurs, à l’académie, au ministère, aux organismes de recherche ayant conclu une convention avec le ministère...
- Ces consignes ont un caractère permanent puisque le décret contre lequel FO a voté au CSE prévoit que ces mesures s’appliquent chaque année.
- Une grande journée de sensibilisation au harcèlement devra être organisée entre le 9 novembre et le 15 novembre dans toutes les classes (lycées, collèges et écoles à partir du CE2). Deux heures doivent y être consacrées (par l’enseignant à l’école, dans le cadre d’une journée banalisée au collège et lycée en mobilisant les professeurs principaux). Des « kits pédagogiques » sont proposés sur Eduscol pour organiser ces séances.
- Pendant ces deux heures, une grille d’auto-évaluation anonymisée doit être distribuée et remplie par les élèves...
- Ces grilles sont examinées par un professeur, sous la responsabilité du directeur ou du chef d’établissement et en lien avec les inspecteurs et les « équipes ressources harcèlement » en vue de l’adoption des « mesures appropriés visant à lutter contre le harcèlement »...
- Les réponses aux grilles d’auto-évaluation doivent être communiquées aux inspecteurs, à l’académie, au ministère, aux organismes de recherche ayant conclu une convention avec le ministère...
- Ces consignes ont un caractère permanent puisque le décret contre lequel FO a voté au CSE prévoit que ces mesures s’appliquent chaque année.
Ce qui est ajouté :
- L’adhésion au programme Phare serait désormais obligatoire pour toutes les écoles et pour tous les établissements scolaires.
- L’adhésion au programme Phare serait désormais obligatoire pour toutes les écoles et pour tous les établissements scolaires.
Ainsi, le ministre donne pour consigne de placer les personnels en première ligne, c’est-à-dire les rendre responsables de la mise en œuvre de son slogan 100% prévention, 100 % détection, 100 % solution.
Mais de son côté, la « lutte contre le harcèlement » se traduit pour lui par 2 500 postes supprimés à la rentrée, à grand coup de 49-3, qui s’ajoutent aux 2 000 postes supprimés en 2023 et aux 7 900 postes supprimés dans le second degré durant le premier quinquennat Macron.Inacceptable pour la FNEC FP-FO !
Inacceptable que les personnels poussés au bout de leurs limites par des conditions de travail dégradées soient encore désignés comme responsables et boucs émissaires.
Inacceptable de mettre les personnels en difficulté avec ces nouvelles exigences : organiser une séance de deux heures sur un sujet délicat et potentiellement anxiogène pour certains élèves, distribuer les « grilles d’auto-évaluation » qu’il faudra dépouiller et analyser, dont il faudra saisir et transmettre les résultats à la hiérarchie et aux organismes de recherche, pour lesquelles il faudra déterminer les
« mesures visant à lutter contre le harcèlement »... Autant d’activités chronophages qui engagent la responsabilité des personnels, engagement d’autant plus absurde que ces grilles d’auto-évaluation sont anonymes...
Inacceptable de prétendre rendre l’adhésion au programme Phare obligatoire. Pour la FNEC FP-FO, cela ne relève en aucun cas des obligations de service des professeurs, ni des missions statutaires de chacun des personnels. La FNEC FP-FO s’opposera à toutes pressions de la hiérarchie pour désigner des « volontaires ».
Ça suffit !
Ce dont les élèves et les personnels ont besoin, ce ne sont pas de plateformes téléphoniques, de « coachs », de cours d’empathie, de programmes Phare, de grilles d’auto-évaluation... Ce sont des milliers de postes d’infirmières, de médecins scolaires, d’assistantes sociales, d’enseignants, d’enseignants spécialisés, de PsyEN, de CPE, le rétablissement des maîtres d’internat – surveillants d’externats, des AED et des AESH avec des statuts et de vrais salaires... qui sont nécessaires !
La FNEC FP-FO réaffirme ses revendications
- Respect de la liberté pédagogique et des contenus disciplinaires : aucune « séance » au contenu à télécharger en ligne ne peut être imposée ;
- Abandon des dispositifs chronophages qui visent à engager la responsabilité des
personnels (distribution de la grille d’auto-évaluation, analyse et remontée des données, élaboration des « mesures visant à lutter contre le harcèlement »...) ;
- Abandon du programme Phare, respect des obligations réglementaires de service et des statuts ;
- Et en premier lieu, annulation des suppressions de postes et création de tous postes statutaires nécessaires !
Mais de son côté, la « lutte contre le harcèlement » se traduit pour lui par 2 500 postes supprimés à la rentrée, à grand coup de 49-3, qui s’ajoutent aux 2 000 postes supprimés en 2023 et aux 7 900 postes supprimés dans le second degré durant le premier quinquennat Macron.Inacceptable pour la FNEC FP-FO !
Inacceptable que les personnels poussés au bout de leurs limites par des conditions de travail dégradées soient encore désignés comme responsables et boucs émissaires.
Inacceptable de mettre les personnels en difficulté avec ces nouvelles exigences : organiser une séance de deux heures sur un sujet délicat et potentiellement anxiogène pour certains élèves, distribuer les « grilles d’auto-évaluation » qu’il faudra dépouiller et analyser, dont il faudra saisir et transmettre les résultats à la hiérarchie et aux organismes de recherche, pour lesquelles il faudra déterminer les
« mesures visant à lutter contre le harcèlement »... Autant d’activités chronophages qui engagent la responsabilité des personnels, engagement d’autant plus absurde que ces grilles d’auto-évaluation sont anonymes...
Inacceptable de prétendre rendre l’adhésion au programme Phare obligatoire. Pour la FNEC FP-FO, cela ne relève en aucun cas des obligations de service des professeurs, ni des missions statutaires de chacun des personnels. La FNEC FP-FO s’opposera à toutes pressions de la hiérarchie pour désigner des « volontaires ».
Ça suffit !
Ce dont les élèves et les personnels ont besoin, ce ne sont pas de plateformes téléphoniques, de « coachs », de cours d’empathie, de programmes Phare, de grilles d’auto-évaluation... Ce sont des milliers de postes d’infirmières, de médecins scolaires, d’assistantes sociales, d’enseignants, d’enseignants spécialisés, de PsyEN, de CPE, le rétablissement des maîtres d’internat – surveillants d’externats, des AED et des AESH avec des statuts et de vrais salaires... qui sont nécessaires !
La FNEC FP-FO réaffirme ses revendications
- Respect de la liberté pédagogique et des contenus disciplinaires : aucune « séance » au contenu à télécharger en ligne ne peut être imposée ;
- Abandon des dispositifs chronophages qui visent à engager la responsabilité des
personnels (distribution de la grille d’auto-évaluation, analyse et remontée des données, élaboration des « mesures visant à lutter contre le harcèlement »...) ;
- Abandon du programme Phare, respect des obligations réglementaires de service et des statuts ;
- Et en premier lieu, annulation des suppressions de postes et création de tous postes statutaires nécessaires !
La FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir dès la rentrée, à s’organiser collectivement pour refuser les consignes, à établir leurs revendications et en particulier les besoins en postes pour assurer des conditions de travail acceptables pour les personnels à même de garantir le droit à l’instruction et au bien-être de tous les élèves.
La FNEC FP-FO s’adresse aux autres organisations syndicales pour refuser en commun ces mesures et donner une consigne syndicale aux personnels.
Montreuil, le 25 octobre 2023
Où est donc passée la revalorisation « historique » ?
Publié; le 3 octobre 2023
Dès juin dernier et encore en cette rentrée scolaire, les ministres qui se sont succédé ainsi que le président Macron n’ont eu de cesse d’annoncer à grand renforts médiatiques une revalorisation « historique » des personnels de l’Education nationale. Le ministre Attal continue d’affirmer que ce seraient « entre 125 et 250 € net de plus qu’à la rentrée précédente » que les personnels enseignants devraient toucher.
Les bulletins de paie du mois de septembre démontrent que les propos du ministre sont un nouveau mensonge, comme l’était d’ailleurs l’annonce d’une augmentation de 10% pour tous les enseignants annoncée par le président Macron durant la dernière campagne des élections présidentielles.
Quelques miettes indemnitaires en guise de revalorisation « historique » !
La réalité c’est que la grande majorité des personnels enseignants ne bénéficieront que du doublement de l’indemnité de suivi et d’accompagnement ou d’orientation des élèves (ISAE ou ISOE) soit moins de 100 € par mois.
Une minorité d’enseignants, ceux qui sont dans les 7 premiers échelons de la classe normale, disposeront en outre d’une augmentation de la prime d’attractivité.
Et enfin, une prime sera versée aux enseignants qui accepteront des tâches supplémentaires dans le cadre du « Pacte », ce qui ne constitue donc pas une revalorisation.
Quant aux autres personnels, RIEN ! Si ce n’est la décision d’augmenter de 1,5% la valeur du point –c’est-à-dire bien en deçà de l’inflation ! Et quelques mesurettes « Fonction publique « : prime pouvoir d’achat, GIPA, mesures « bas de grille » pour les trois grades de la catégorie C et les deux premiers grades de la catégorie B qui les maintient à peine au-dessus du SMIC, 5 points en plus sur toute la grille de toutes les catégories, soit environ 25 € brut par mois à compter du 1er janvier 2024.
« Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » : une nouvelle tromperie du ministre
Jeudi 28 septembre, le ministre Attal a annoncé avec tambours et trompettes le versement d’une « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » à certains personnels de l’Education nationale… sauf que cette prime concerne tous les fonctionnaires et que cette information avait déjà été décidée par le ministre Guérini en juin dernier !
Rien de neuf donc… sauf que les personnels comptaient sur cette prime (versée une seule fois) dès le mois de septembre et qu’elle ne sera versée qu’au mois d’octobre, prime qui d’après le décret est comprise entre 300 € et 800 € pour les personnels qui toucheraient moins de 39 000 € bruts annuels toutes rémunérations confondues (traitement, primes, indemnités…)
Ainsi on aurait pu croire, par exemple, que les AESH, personnels situés sous le seuil de pauvreté, toucheraient le maximum de cette prime… Mais c’est sans compter sur une petite ligne qui spécifie que les 800 € seront proratisés sur la base de la quotité travaillée ! Les AESH percevront donc 500 € au lieu de 800 €… Pour le gouvernement, il n’y a pas de petites économies !
Dès la rentrée, déjà des problèmes de paie pour certains personnels !
Le 27 septembre, jour de la paie, qu’ont constaté de nombreux personnels de l’Education nationale ?
La grande majorité d’entre eux sont bien loin de toucher 125€ de plus que lors de la rentrée précédente comme le ministre Attal le claironne !
Pire, des AESH se sont vus verser un acompte en lieu et place d’un salaire. Ainsi, par exemple, dans les Hauts-de-Seine, trois jours avant le versement de leur paye, des dizaines d’AESH ont reçu un courriel les informant qu’ils ne toucheraient que 80% de leur salaire en guise d’acompte et que, dans ce cadre-là, ils n’auraient pas de bulletin de salaire pour le mois de septembre.
Dans le Rhône, des enseignants contractuels non encore réembauchés n’ont toujours pas reçu l’attestation Education nationale leur permettant de bénéficier des allocations Pôle Emploi et se retrouvent sans revenu !
A Mayotte, il y a autant de problèmes de paye que d’établissements et de personnels : des remboursements de frais de déplacement en attente depuis deux ans, des heures supplémentaires non payées pour les professeurs et les AED voire des diminutions d’indices !
Assez des mensonges ministériels !
Tous aux réunions et assemblées FO ! Pour la FNEC FP-FO, la situation n’est plus tenable ! Assez des mensonges ministériels !
Dans une situation où l’inflation explose (alimentation +11,2% ; énergie +6,8% ; électricité + 18% sur un an ; gaz +7,6% ; essence +7%...), ce dont ont besoin les personnels, ce n’est pas de quelques miettes indemnitaires, mais d’une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice comme l’exige la Confédération FO !
Alors que le comité confédéral national de Force Ouvrière a décidé « d’une campagne médiatique, de meetings et d’assemblées dans les départements avec au centre l’action revendicative sur les salaires, les services publics, la protection sociale et les retraites », la FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir pour réaffirmer les revendications et les moyens de les faire aboutir !
Elles les invite à participer à toutes les assemblées que Force Ouvrière organisera à tous les niveaux dans les semaines qui viennent.
Montreuil, le 2 octobre 2023
Dès juin dernier et encore en cette rentrée scolaire, les ministres qui se sont succédé ainsi que le président Macron n’ont eu de cesse d’annoncer à grand renforts médiatiques une revalorisation « historique » des personnels de l’Education nationale. Le ministre Attal continue d’affirmer que ce seraient « entre 125 et 250 € net de plus qu’à la rentrée précédente » que les personnels enseignants devraient toucher.
Les bulletins de paie du mois de septembre démontrent que les propos du ministre sont un nouveau mensonge, comme l’était d’ailleurs l’annonce d’une augmentation de 10% pour tous les enseignants annoncée par le président Macron durant la dernière campagne des élections présidentielles.
Quelques miettes indemnitaires en guise de revalorisation « historique » !
La réalité c’est que la grande majorité des personnels enseignants ne bénéficieront que du doublement de l’indemnité de suivi et d’accompagnement ou d’orientation des élèves (ISAE ou ISOE) soit moins de 100 € par mois.
Une minorité d’enseignants, ceux qui sont dans les 7 premiers échelons de la classe normale, disposeront en outre d’une augmentation de la prime d’attractivité.
Et enfin, une prime sera versée aux enseignants qui accepteront des tâches supplémentaires dans le cadre du « Pacte », ce qui ne constitue donc pas une revalorisation.
Quant aux autres personnels, RIEN ! Si ce n’est la décision d’augmenter de 1,5% la valeur du point –c’est-à-dire bien en deçà de l’inflation ! Et quelques mesurettes « Fonction publique « : prime pouvoir d’achat, GIPA, mesures « bas de grille » pour les trois grades de la catégorie C et les deux premiers grades de la catégorie B qui les maintient à peine au-dessus du SMIC, 5 points en plus sur toute la grille de toutes les catégories, soit environ 25 € brut par mois à compter du 1er janvier 2024.
« Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » : une nouvelle tromperie du ministre
Jeudi 28 septembre, le ministre Attal a annoncé avec tambours et trompettes le versement d’une « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » à certains personnels de l’Education nationale… sauf que cette prime concerne tous les fonctionnaires et que cette information avait déjà été décidée par le ministre Guérini en juin dernier !
Rien de neuf donc… sauf que les personnels comptaient sur cette prime (versée une seule fois) dès le mois de septembre et qu’elle ne sera versée qu’au mois d’octobre, prime qui d’après le décret est comprise entre 300 € et 800 € pour les personnels qui toucheraient moins de 39 000 € bruts annuels toutes rémunérations confondues (traitement, primes, indemnités…)
Ainsi on aurait pu croire, par exemple, que les AESH, personnels situés sous le seuil de pauvreté, toucheraient le maximum de cette prime… Mais c’est sans compter sur une petite ligne qui spécifie que les 800 € seront proratisés sur la base de la quotité travaillée ! Les AESH percevront donc 500 € au lieu de 800 €… Pour le gouvernement, il n’y a pas de petites économies !
Dès la rentrée, déjà des problèmes de paie pour certains personnels !
Le 27 septembre, jour de la paie, qu’ont constaté de nombreux personnels de l’Education nationale ?
La grande majorité d’entre eux sont bien loin de toucher 125€ de plus que lors de la rentrée précédente comme le ministre Attal le claironne !
Pire, des AESH se sont vus verser un acompte en lieu et place d’un salaire. Ainsi, par exemple, dans les Hauts-de-Seine, trois jours avant le versement de leur paye, des dizaines d’AESH ont reçu un courriel les informant qu’ils ne toucheraient que 80% de leur salaire en guise d’acompte et que, dans ce cadre-là, ils n’auraient pas de bulletin de salaire pour le mois de septembre.
Dans le Rhône, des enseignants contractuels non encore réembauchés n’ont toujours pas reçu l’attestation Education nationale leur permettant de bénéficier des allocations Pôle Emploi et se retrouvent sans revenu !
A Mayotte, il y a autant de problèmes de paye que d’établissements et de personnels : des remboursements de frais de déplacement en attente depuis deux ans, des heures supplémentaires non payées pour les professeurs et les AED voire des diminutions d’indices !
Assez des mensonges ministériels !
Tous aux réunions et assemblées FO ! Pour la FNEC FP-FO, la situation n’est plus tenable ! Assez des mensonges ministériels !
Dans une situation où l’inflation explose (alimentation +11,2% ; énergie +6,8% ; électricité + 18% sur un an ; gaz +7,6% ; essence +7%...), ce dont ont besoin les personnels, ce n’est pas de quelques miettes indemnitaires, mais d’une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice comme l’exige la Confédération FO !
Alors que le comité confédéral national de Force Ouvrière a décidé « d’une campagne médiatique, de meetings et d’assemblées dans les départements avec au centre l’action revendicative sur les salaires, les services publics, la protection sociale et les retraites », la FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir pour réaffirmer les revendications et les moyens de les faire aboutir !
Elles les invite à participer à toutes les assemblées que Force Ouvrière organisera à tous les niveaux dans les semaines qui viennent.
Déclaration de la FNEC FP-FO à la réunion sur « l’Ecole inclusive » du 18 septembre 2023
Publié; le 22 septembre 2023, mis à jour le 29 septembre 2023
Déclaration de la FNEC FP-FO à la réunion sur « l’Ecole inclusive » du 18 septembre 2023.
Déclaration de la FNEC FP-FO à la réunion sur « l’Ecole inclusive » du 18 septembre 2023.
Alors que la situation est intenable dans de plus en plus d’établissements scolaires en raison de l’inclusion scolaire systématique (nos syndicats sont très fortement sollicités pour des situations mettant en danger les élèves et les personnels), le Président Macron a annoncé la mise en place de l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive lors de la Conférence National Handicap du 26 avril 2023 : fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé, culpabilisation des enseignants qui devraient être formés, fusion des missions des AESH et AED, ...
Pendant ce temps, plus de 1200 élèves attendent une place en IME ou ITEP (ou SESSAD IME ou ITEP) en Indre-et-Loire, 400 dans le Tarn, 400 dans l’Hérault... des dizaines attendent une place en ULIS dans de nombreux départements...
La FNEC FP-FO a, à de multiples reprises, sollicité l’attention du Ministre sur les conséquences catastrophiques des mesures gouvernementales découlant de la loi de 2005 sur le handicap.
A l’opposé des décisions du président Macron, nous réaffirmons nos revendications :
- création à hauteur des besoins de postes d’enseignants spécialisés
- pour une réelle formation d’enseignants spécialisés qui garantisse la prise en charge des élèves
- départs en formation à hauteur des besoins pour tous les personnels qui le souhaitent
- maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux,
- un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH et leur recrutement à hauteur des besoins
- retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive
Pendant ce temps, plus de 1200 élèves attendent une place en IME ou ITEP (ou SESSAD IME ou ITEP) en Indre-et-Loire, 400 dans le Tarn, 400 dans l’Hérault... des dizaines attendent une place en ULIS dans de nombreux départements...
La FNEC FP-FO a, à de multiples reprises, sollicité l’attention du Ministre sur les conséquences catastrophiques des mesures gouvernementales découlant de la loi de 2005 sur le handicap.
A l’opposé des décisions du président Macron, nous réaffirmons nos revendications :
- création à hauteur des besoins de postes d’enseignants spécialisés
- pour une réelle formation d’enseignants spécialisés qui garantisse la prise en charge des élèves
- départs en formation à hauteur des besoins pour tous les personnels qui le souhaitent
- maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux,
- un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH et leur recrutement à hauteur des besoins
- retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive
La FNEC FP-FO sera aux côtés des personnels confrontés aux situations catastrophiques liées à l’inclusion systématique et portera ses revendications à tous les niveaux et mettra tout en œuvre pour obtenir satisfaction.
Paris, le 18 septembre 2023
Les personnels n’ont pas pour mission de relayer la propagande ministérielle !
Publié; le 6 septembre 2023
Le ministère a demandé aux directeurs d’école et chefs d’établissement de distribuer aux personnels et aux parents d’élèves des flyers pour promouvoir ses contre-réformes.
Le ministère a demandé aux directeurs d’école et chefs d’établissement de distribuer aux personnels et aux parents d’élèves des flyers pour promouvoir ses contre-réformes.
Les différents flyers tentent de mettre en avant le pacte, les réformes du collège, du lycée et de la voie professionnelle, alors qu’ils ont en commun d’être massivement rejetés par les personnels.
Les personnels ne sont pas là pour transmettre la propagande du gouvernement. Le syndicat ID-FO des chefs d’établissement, avec la FNEC FP-FO, recommande de ne pas distribuer ces documents.
Devant la résistance des personnels face au « Pacte », le gouvernement s’en remet à une propagande insupportable, voire mensongère.
En essayant de promouvoir les missions du « Pacte », et alors que tous les salariés de ce pays sont pris à la gorge par l’inflation, le ministre Attal tente un coup de force qui oppose les parents d’élèves et les personnels, notamment en insistant sur la « revalorisation » des enseignants, qui est pourtant loin de compenser l’inflation. Personne n’est dupe.
Les personnels ont compris le danger du « pacte ». Ils le refusent massivement et réclament 10% de revalorisation indiciaire immédiate, pour tous, sans contrepartie.
En cette rentrée, partout en France, le constat est le même : manque de moyens, postes vacants, effectifs qui explosent...
La FNEC FP-FO exige l’arrêt des suppressions de poste et l’ouverture des postes nécessaires y compris en recourant à toutes les listes complémentaires de l’ensemble des corps.
La FNEC FP-FO soutient toutes les mobilisations de cette rentrée, souvent avec les parents d’élèves et appelle les personnels à se réunir pour lister les revendications.
La FNEC FP-FO intervient auprès du ministre pour exiger l’abandon de cette demande de distribution et rappeler qu’elle ne peut revêtir aucun caractère obligatoire.
Les différents flyers tentent de mettre en avant le pacte, les réformes du collège, du lycée et de la voie professionnelle, alors qu’ils ont en commun d’être massivement rejetés par les personnels.
Les personnels ne sont pas là pour transmettre la propagande du gouvernement. Le syndicat ID-FO des chefs d’établissement, avec la FNEC FP-FO, recommande de ne pas distribuer ces documents.
Devant la résistance des personnels face au « Pacte », le gouvernement s’en remet à une propagande insupportable, voire mensongère.
En essayant de promouvoir les missions du « Pacte », et alors que tous les salariés de ce pays sont pris à la gorge par l’inflation, le ministre Attal tente un coup de force qui oppose les parents d’élèves et les personnels, notamment en insistant sur la « revalorisation » des enseignants, qui est pourtant loin de compenser l’inflation. Personne n’est dupe.
Les personnels ont compris le danger du « pacte ». Ils le refusent massivement et réclament 10% de revalorisation indiciaire immédiate, pour tous, sans contrepartie.
En cette rentrée, partout en France, le constat est le même : manque de moyens, postes vacants, effectifs qui explosent...
La FNEC FP-FO exige l’arrêt des suppressions de poste et l’ouverture des postes nécessaires y compris en recourant à toutes les listes complémentaires de l’ensemble des corps.
La FNEC FP-FO soutient toutes les mobilisations de cette rentrée, souvent avec les parents d’élèves et appelle les personnels à se réunir pour lister les revendications.
La FNEC FP-FO intervient auprès du ministre pour exiger l’abandon de cette demande de distribution et rappeler qu’elle ne peut revêtir aucun caractère obligatoire.
Montreuil, le 5 septembre 2023