Evaluations d’écoles : c’est toujours non !

Publié, le 30 septembre 2023, mis à jour le 3 octobre 2023

C’est dans une logique de contrôle et de mise en concurrence des écoles que le ministre Attal veut imposer les évaluations d’écoles. De nombreuses écoles sont d’ores-et-déjà désignées pour subir cet audit qui ne dit pas son nom.
Le SNUDI-FO 77 vous aide à y voir plus clair pour mieux résister (…)

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Pétition Evaluation d’écoles

Publié, le 16 juin 2022
Signez et faites signer la motion intersyndicale contre les évaluations d’écoles. Aucun texte réglementaire n'encadre aujourd’hui les évaluations d'école, qu'elles ne peuvent être considérées que comme une "expérimentation" et ne peuvent pas avoir de caractère obligatoire.

Communiqué Evaluations d’écoles

Publié; le 24 mai 2022, mis à jour le 14 juin 2022

Les organisations syndicales signataires demandent l’abandon des évaluations d’écoles !

Le ministère persiste à imposer la territorialisation de l’école, l’autonomie des établissements et la remise en cause du statut des enseignants.

La participation aux évaluations d’école ne figure pas dans les obligations réglementaires de service des enseignants du premier degré.
Ce dispositif ne peut être considéré que comme une « expérimentation » et ne revêt aucun caractère obligatoire. 
En conséquence aucun collègue ne peut être contraint de s’y engager s’il ne le souhaite pas ! Le cadre d’évaluation des écoles et ses annexes, publié par le Conseil d’évaluation de l’école en janvier 2022 ne modifie pas les obligations de service des enseignants et ne peut permettre de les contraindre à mettre en œuvre cette expérimentation !

Une « évaluation d’école » c’est quoi ?
Un processus en deux temps pour une seule finalité : discréditer le travail des enseignants pour « mieux » l’orienter*

Un rapport d’auto-flagellation…
La phase d’auto-évaluation porte sur une multitude de questions effarantes comme : apprentissages, bien-être des élèves, acteurs et fonctionnement de l’école, école dans l’environnement institutionnel et partenarial. Au sortir de cette évaluation d’école, les personnels auront donc des comptes à rendre dans le cadre de contrats d’objectifs qui s’imposeront !

C’est bien la territorialisation extrême qui est visée par ces évaluations d’école car les maires sont sollicités pour participer à l’auto-évaluation d’école, celle-ci étant co-dirigée par le directeur d’école et le directeur du périscolaire si accord des élus.

Un audit…
Puis vient l’étape d’évaluation externe conduite par des personnalités externes à la circonscription (IEN, directeur, CPC etc…) à laquelle peuvent également se joindre des élus ou des personnels d’une collectivité territoriale. Il s’agit bien à la manière du privé, d’un véritable audit !

Et après ?
Ce rapport d’auto-évaluation est présenté au conseil d’école en associant enseignants, AESH, personnels de la collectivité, parents, élèves… C’est donc la porte ouverte à toutes les pressions possibles ainsi qu’aux « rémunérations au mérite ».

De quoi parle-t-on en réalité ?
Une mise au pas des personnels avec l’accompagnement collectif PPCR obligatoire « L’évaluation externe vise à identifier les forces (de l’école), ses faiblesses et à s’appuyer sur son potentiel pour explorer les marges de manœuvre et de progrès. »
Dans le cadre de l’auto-évaluation, les personnels doivent déterminer leurs besoins de formation et accompagnement. Il s’agit de pousser à son terme la logique de l’accompagnement collectif dans le cadre de PPCR. Les personnels se verront ainsi imposer des formations obligatoires et une remise en cause de la liberté pédagogique largement entamée ces dernières années.
L’évaluation d’école comme base du projet d’école, ou l’arbre qui cache la forêt
« Les travaux menés (…) ont vocation à conduire à une actualisation ou renouvellement du projet d’école ».
Les éléments émanant des rapports d’auto-évaluation et d’évaluation externe auront vocation à devenir la base du projet d’école qui, articulés à la loi Rilhac et à la mise en place d’un conseil d’école décisionnaire, permettront aux parents et élus d’imposer des choix que le directeur sera chargé de mettre en œuvre.
Les parents et élèves, juges et parties prenantes... « Toutes les parties prenantes doivent participer à l’auto-évaluation dans tous les domaines : enseignants, AESH, personnels de la collectivité, parents, élèves… » ! C’est la porte ouverte à toutes les pressions extérieures possibles !
Certains IEN se livrent même à un vrai marchandage sur les ORS pour convaincre les collègues, faute de pouvoir les contraindre !

C’est une « proposition », qui est totalement en contradiction avec les textes qui définissent nos Obligations Réglementaires de Service, et démontre là encore le caractère non obligatoire du dispositif. 

Des consignes orales ou des propositions de mises en œuvre ne sauraient se substituer à des textes réglementaires ! Pour les organisations il n’est pas question de contraindre les équipes à ce que les textes ne prévoient pas !
Les organisations signataires invitent donc les collègues qui seraient sollicités par leur IEN pour mettre en place ces évaluations et qui ne souhaitent pas rentrer dans ce dispositif à prendre contact avec nos syndicats.

S’organiser pour résister !
Les collègues des écoles concernées pourront signifier à leur IEN qu’ils ne veulent pas s’engager dans cette évaluation d’école.
Pour ce faire, nous encourageons les équipes à faire une motion du conseil des maîtres (exemplaire en PJ).
Nous interviendrons pour défendre chaque personnel, chaque école qui serait « choisie » pour participer à ces évaluations écoles et qui refuserait d’y prendre part. En cas de problèmes et/ou de pressions, n’hésitez pas à contacter le syndicat !

* Le ministère entend évaluer toutes les écoles à raison d’une fois tous les cinq ans. En Seine et Marne il faudrait donc évaluer jusqu’à 200 écoles par an. Qui peut réellement croire qu’il se trouvera des personnels pour lire ces rapports et en faire la synthèse. L’administration sait pertinemment quels sont les problèmes que nous rencontrons au quotidien ! Ne s’agit-il pas d’extraire des rapports d’auto-évaluation ce que l’on sait déjà pouvoir y trouver pour l’utiliser en retour.

Les évaluations d’école, c’est non !

Publié, le 18 mai 2022 

Non au “management”, oui à la défense de notre statut Non au “management”, oui à la défense de notre statut.

ABANDON DES EVALUATIONS D’ECOLE D’ECOLE !

Dans les départements, les IEN, sur consigne des IA­DASEN représentants du ministre, contactent les écoles pour tenter de leur imposer des « évaluations d’école »...
D’où viennent les évaluations d’école ? En quoi consistent­ elles ? Quels en sont les dangers ? Sont­ elles obligatoires ?
Le SNUDI­FO a décidé de publier ce journal spécial de manière à alerter tous les personnels sur les dangers de ces évaluations d’école, à les inviter de ne pas les mettre en œuvre et à préparer le mobilisation collective pour obtenir leur abandon !

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Les évaluations d’écoles : ce n’est pas une fatalité !

Publié, le 19 avril 2022

La mobilisation s’organise pour ne pas mettre en œuvre les évaluations d’école !
Alors que le Ministère maintient le cap de l’évaluation de 20% des écoles tous les ans et qu’il a publié son guide national, le SNUDI-FO continue d’informer les personnels sur les enjeux d’un tel dispositif et aide à la construction de la mobilisation pour le mettre en échec.

Ces évaluations découlant de la loi Blanquer et articulées à toutes les contre-réformes du Grenelle-PPCR du ministre (accompagnement permanent des personnels, fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, expérimentation marseillaise...) font largement écho aux propos du président-candidat Macron qui souhaite lier la rémunération aux résultats des élèves :
« On sait bien que dans une école on va avoir un professeur qui va changer les résultats des élèves et un autre non. On doit se donner les moyens de le mesurer. Cette transparence est bonne. Je veux la généraliser. »
« On va payer mieux ceux qui sont prêts à faire plus d’efforts ».
« J’assume plusieurs systèmes de rémunération car ils (les enseignants) ne font pas tous la même chose. »

Rappelons que ces évaluations, composées d’une auto-évaluation et d’une évaluation externe, seront co-animées par le directeur d’école et le directeur du périscolaire (avec accord du maire) et que les parents et élèves devront être partie prenante !

Les personnels n’acceptent pas les évaluations d’école et s’organisent pour les refuser !
Les personnels n’acceptent pas ce dispositif visant à imposer les méthodes du privé au sein de l’Ecole publique.
Ainsi, à Paris, le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU, SUD Education, la CGT Educ’action et la CNT exigent via une pétition commune l’abandon pur et simple de ces évaluations expliquant « que ce qui est présenté s’apparente à ce qui est appelé « audit » dans « le secteur privé » et « ces évaluations portent en elles un risque de casse du cadre national avec la multiplication de projets spécifiques à chaque école, ce qui n’est pas sans rappeler l’expérimentation marseillaise ».
En Haute-Garonne, face à la volonté de l’IEN de la circonscription de Lanta d’imposer des évaluations d’école (évaluation de l’école par les parents et les élus, auto-évaluation des enseignants eux-mêmes, rapport d’une commission composée d’un IEN, d’un autre directeur et d’un principal de collège qui servira de support au projet d’école en lien avec le PEdT...), 30 enseignants représentant 11 écoles de cette circonscription, réunis avec le SNUDI-FO, décident d’un appel aux collègues à refuser de participer à ce dispositif.

Dans le Val-de-Marne, les collègues de trois écoles de La Queue-en-Brie à qui l’IEN a tenté d’imposer une évaluation d’école, ont refusé cette demande. L’IEN n’avait pourtant pas lésiné sur les promesses démagogiques pour faire passer la pilule :
suppression des animations pédagogiques en 2022-2023, envoi de 19 remplaçants sur l’école le 12 mai pour que les personnels établissent un pré-rapport... Les syndicats SNUDI-FO et SNUipp-FSU ont demandé audience à l’IEN.

Le SNUDI-FO rappelle que rien ne permet d’imposer ces évaluations d’école aux personnels car celles-ci ne figurent ni de près ni de loin dans nos obligations règlementaires de service. Le SNUDI-FO appelle donc les enseignants à saisir le syndicat et à refuser collectivement de les mettre en place.
Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir dès le retour des congés avec le syndicat pour discuter des moyens de faire aboutir les revendications. Le SNUDI-FO exige :
  • L’abandon des évaluations d’école et de toutes les contre-réformes contenues dans le Grenelle du ministre Blanquer !
  • Le retrait de l’accompagnement permanent PPCR !
  • L’abandon de l’expérimentation marseillaise, que le président-candidat M. Macron entend généraliser pour privatiser l’Ecole publique !
Dans la période qui s’ouvre, face à la poursuite et l’accélération à venir de la destruction de nos droits comme de tous les acquis sociaux, le SNUDI-FO entend préparer immédiatement le rapport du force nécessaire, si possible dans l’unité syndicale, pour résister et bloquer les offensives gouvernementales contre notre statut et l’Ecole publique.

Montreuil, le 19 avril 2022

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PPCR et les constellations

Publié, le 24 novembre 2021

Les “constellations”, un dispositif issu de PPCR, cheval de Troie du nouveau management du “Grenelle nouveau management du “Grenelle”
En pièce jointe notre 4 pages sur les constellations.

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Le ministre veut créer des "quasi-inspecteurs" pour mettre au pas les personnels et aggraver "l’accompagnement" PPCR

Publié, le 28 septembre 2021, mis à jour le 5 octobre 202
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